vendredi 5 décembre 2025

« Paris selon Aurélie Pirillo, c'est encore moins réaliste que les séries Netflix », le billet de Maurice Ulrich.



Ah, Paris… « Paris n’est pas une ville comme les autres. Paris c’est un poème, un film, un tableau, une carte postale, une promesse pour les photographes et les touristes, Paris c’est notre visage offert au monde. Notre âme à ciel ouvert »… On doit ce moment de grâce dans une tribune du Figaro à Aurélie Pirillo, élue LR du 16e arrondissement au Conseil de Paris, qui s’insurge contre la « dégradation esthétique » de la ville, due selon elle à la gauche et Anne Hidalgo.

Avec Aurélie in Paris, il n’y a pas de quartiers populaires, pas de logements sociaux, pas non plus de SDF, de femmes de ménage harassées dans le métro dès 5 heures du matin, de nounous immigrées pour les enfants des beaux quartiers.

À Paris, « tout avait un nom, un style, une cohérence », et dans le triangle Auteuil, Neuilly, Passy, les oiseaux chantent dans les frondaisons, les éboueurs se font oublier, on ne croise pas d’ouvriers. Rachida Dati, écrit Aurélie, porte cette vision d’un Paris fidèle à son génie : « Retrouver Paris, c’est nous retrouver nous-mêmes. » On avait compris.

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