Ah, Paris… « Paris
n’est pas une ville comme les autres. Paris c’est un poème, un film, un
tableau, une carte postale, une promesse pour les photographes et les
touristes, Paris c’est notre visage offert au monde. Notre âme à ciel
ouvert »… On doit ce moment de grâce dans une tribune du Figaro
à Aurélie Pirillo, élue LR du 16e arrondissement au Conseil de
Paris, qui s’insurge contre la « dégradation esthétique » de
la ville, due selon elle à la gauche et Anne Hidalgo.
Avec Aurélie in
Paris, il n’y a pas de quartiers populaires, pas de logements sociaux, pas non
plus de SDF, de femmes de ménage harassées dans le métro dès 5 heures du
matin, de nounous immigrées pour les enfants des beaux quartiers.
À Paris, « tout
avait un nom, un style, une cohérence », et dans le triangle Auteuil,
Neuilly, Passy, les oiseaux chantent dans les frondaisons, les éboueurs se font
oublier, on ne croise pas d’ouvriers. Rachida Dati, écrit Aurélie, porte cette
vision d’un Paris fidèle à son génie : « Retrouver Paris, c’est
nous retrouver nous-mêmes. » On avait compris.

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