Tu contemples le quai assis dans le matin. Chaque jour
de ta vie, toi tu attends le train. Tu regardes ta montre, tu as froid soudain,
alors tu te réchauffes en te frottant les mains. Dans le petit matin, d’autres
gens arrivent. Tu ne les vois pas, tu vogues à la dérive. Ils ont tous l’air
pressés, tristes et fatigués. Tu ne veux pas les voir, ils te feraient pleurer.
Pleurer sur cette vie que tu n’as pas choisie. Pleurer sur ces espoirs si vite
anéantis. Pleurer sur ces journées où tu te sens si seul. Pleurer sur tes rêves
dont tu portes le deuil. Pauvre petit humain, tu es peu de chose. Un grain de
sable, fragilité des roses… Tu es là, tu attends, perdu dans tes pensées, dans
le petit matin, un train pour t’emmener. Tu regardes le ciel, tu te plais à
rêver. Tu te refais un monde où les gens sont gais, car tu aimes la vie, le
soleil et le vent, dans ton âme, ton cœur, c’est toujours le printemps. Il faut
garder en toi tous tes rêves d’enfant. Ne te laisse pas abîmer au fil des ans.
Tu es là, tu attends…mais tu vas de l’avant… Quand le train arrive, tu y montes
dedans.
jeudi 17 juillet 2025
« Dans le petit matin » !
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