lundi 9 septembre 2024

« Orwell, les voilà… », le billet de Maurice Ulrich.



Nous y voilà. Dans le monde d’Orwell. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force écrivait l’auteur de 1984. Les battus sont les vainqueurs, écartés du pouvoir ils sont les maîtres du jeu et ceux, à en croire la presse du dimanche, qui refusent le braquage institutionnel, sont dans la rancœur (la Tribune dimanche), dans le déni (le Journal du dimanche).

Mais alors que la séquence olympique est terminée, la médaille orwellienne du cul par-dessus tête ou du je vous la fais à l’envers doit revenir au Figaro avec une chronique intitulée : « Les jeux, un manifeste anti-woke ». Le wokisme, tel que la droite et l’extrême droite l’inventent pour désigner ce qu’elles détestent ! Féminisme, antiracisme, critique des dominations patriarcales ou coloniales…

La chroniqueuse du Figaro a vu, dans l’effort qu’on salue et le travail acharné des compétiteurs qu’on admire, que l’on pouvait « jeter enfin aux orties les lubies égalitaristes »… Comprenne qui pourra. Pour nous, par-delà les cultures, la couleur de la peau ou les handicaps, on a cru voir le contraire.

 

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