Nous y voilà. Dans le monde d’Orwell. La guerre c’est la paix, la liberté
c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force écrivait l’auteur de 1984. Les
battus sont les vainqueurs, écartés du pouvoir ils sont les maîtres du jeu et
ceux, à en croire la presse du dimanche, qui refusent le braquage
institutionnel, sont dans la rancœur (la Tribune dimanche), dans le déni
(le Journal du dimanche).
Mais alors que la séquence olympique est terminée, la médaille orwellienne
du cul par-dessus tête ou du je vous la fais à l’envers doit revenir au Figaro avec
une chronique intitulée : « Les jeux, un manifeste anti-woke ».
Le wokisme, tel que la droite et l’extrême droite l’inventent pour désigner ce
qu’elles détestent ! Féminisme, antiracisme, critique des dominations
patriarcales ou coloniales…
La chroniqueuse du Figaro a vu, dans l’effort qu’on salue
et le travail acharné des compétiteurs qu’on admire, que l’on pouvait « jeter
enfin aux orties les lubies égalitaristes »… Comprenne qui pourra.
Pour nous, par-delà les cultures, la couleur de la peau ou les handicaps, on a
cru voir le contraire.
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