Chers confrères, on mesure combien souffrent nombre d’entre vous !
Comme si vous était arraché le cœur à vif après qu’on vous eut ouvert la
poitrine. On, c’est-à-dire eux. Les aiguilleurs du ciel, les cheminots, toutes
celles et tous ceux qui appartiennent à « une caste de salariés
qui bénéficient d’un pouvoir de nuisance ».
Qu’on y pense, l’accord sur les retraites à la SNCF « contrevient
à l’esprit même de la récente réforme ». N’est-ce pas « un
scandale », l’expression même d’une profonde « injustice » ? Qu’on
s’en effraie. La direction de la SNCF a dû « acheter la paix
sociale ». Et à quel prix. C’est pire que si des détrousseurs vous
avaient fait les poches.
Oui, comme vous souffrez devant ce « grand chantage avant les
JO » de ces syndicats qui ne tiennent leur légitimité que de
leurs salariés et de leurs droits constitutionnels, vous qui la tenez de vos
propriétaires milliardaires. Vous qui n’aspirez qu’à l’harmonie et à la
concorde d’un monde où les 100 000 euros par jour d’un grand patron ne
troublent pas la fête
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