Je n’ai pas menti, « c’est la réalité qui m’a donné
tort », a expliqué Amélie Oudéa-Castéra qu’ici ou là on appelle déjà
AOC, à propos du choix du privé pour son fils, à savoir le très catholique
collège Stanislas dans le 6e arrondissement de Paris.
Platon disait de la vérité qu’elle est « l’autre nom du
réel », mais pas pour la ministre de l’Éducation nationale, de la
Jeunesse, des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques. Le réel est
contre elle.
Par exemple quand, dans un établissement de banlieue, elle demande à des
élèves portant des sneakers s’ils sont allés faire du sport. À Stanislas, on
est plutôt mocassins Weston. On a l’impression qu’elle ne traîne pas des
casseroles, mais une batterie de cuisine.
500 000 euros par an à la tête de la Fédération de tennis, une
intervention illégale dans l’affaire Le Graët qui fut à la tête de la Fédération
française de Football, une bonne copine bien placée dans un établissement
bancaire avec à la clé un conflit d’intérêts… AOC, ça va devenir un label.
Appellation d’origine de classe.
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