Il avait disparu des radars depuis la réforme des retraites après avoir
tenté de convaincre que c’était un progrès social, mais on confirme qu’Olivier
Dussopt est ministre du Travail. Il paraît même qu’il serait l’artisan du
volet social de la loi immigration ! Il est réapparu la semaine passée au
tribunal, où dix mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende
ont été requis contre lui pour favoritisme lors de l’attribution d’un marché
public lorsqu’il était maire d’Annonay, dans l’Ardèche. Il est optimiste.
« Un procès, dit-il dans un entretien accordé
au Parisien, est une expérience que je ne souhaite à personne mais cela
m’a permis de répondre point par point aux accusations et
interrogations. » On mesure le résultat avec le réquisitoire.
Mais il est comme ça, Olivier Dussopt, il voit le bon côté des choses, comme
sur la courbe du chômage, qui repart à la hausse. « C’est
décevant ? » lui demande-t-on. « Non, c’est un
motif supplémentaire pour pousser les feux sur certaines mesures et accélérer
les créations d’emplois. » Certainement. Plus on recule et mieux
on avance.
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