Il est censé « poser son regard ironique sur
l’actualité » chaque semaine. Samuel Fitoussi, le nouveau
chroniqueur déniché par le Figaro, a pris son rôle à cœur. Ivre de
lui-même, il est prêt à tout pour faire le beau, faire son intéressant comme on
dit parfois.
Là, il prend à revers, nous dit-on, « l’affirmation selon
laquelle les femmes travailleraient gratuitement à partir du
6 novembre » en raison des inégalités de salaires. Et il y
va, le petit clabaudeur, qui titre : « Et si la France était un matriarcat
où règne le privilège féminin ? »
Ainsi écrit-il, par exemple, « tandis qu’écrasés sous les
attentes sociales, les hommes sont obligés de travailler sans relâche,
sacrifiant souvent la possibilité de mener une vie sociale équilibrée ou de
s’occuper de leur foyer comme ils le voudraient, les femmes, elles, disposent
de leur temps comme elles l’entendent ; 28,1 % d’entre elles ont la chance
d’occuper un emploi à temps partiel, contre seulement 8,3 % des
hommes ». Alors, de deux choses l’une. Ou il est sérieux et c’est
lamentable, ou ça se veut drôle et c’est nul.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire