mercredi 29 novembre 2023

A propos du salon du livre et de la presse jeunesse !

 


Alors qu’est inauguré aujourd’hui le salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis !

LE SALON DU LIVRE JEUNESSE

Bobigny, le 3 décembre 1993

 

Au printemps 1985 (je venais d’être élu), le conseil général de Seine-Saint-Denis mit en place une mission d’études et d’animation pour le livre et la lecture. Tenant la lecture comme « un des axes prioritaires du développement culturel », il fixait à cette mission le double objectif d’étudier les pratiques de la lecture et le réseau de diffusion du livre, et d’avancer des propositions pour une politique départementale du livre et de la lecture.

Un sondage commandé dans le cadre de cette enquête nous apprenait que 23% des habitants de la Seine-Saint-Denis, soit près du quart de la population, étaient abonnés à une bibliothèque, le plus souvent municipale. On y découvrait également que 91% de la population possédaient des livres ; 62% en avaient lu au cours des douze derniers mois et que 62% en avaient acheté au cours de la même période. Dans les commentaires, il était spécifié « que la population étudiée se situe au-dessus de la moyenne nationale pour l’achat de livres aussi bien que pour la fréquentation des bibliothèques, mais en dessous de l’ensemble de l’agglomération parisienne pour l’achat des livres.

Cette mission devait déboucher, l’année suivante, sur un « colloque pour le livre » réunissant élus, bibliothécaires, syndicats, enseignants et, bien entendu, les lecteurs fréquentant les bibliothèques. Cela déboucha sur le salon du livre jeunesse, à Montreuil.

Si j’ai tenu à rappeler cela, c’est parce que je viens d’inaugurer, pour la première fois en tant que président du conseil général, le salon du livre jeunesse à Montreuil, qui a connu une ampleur exceptionnelle. Du conte au livre scientifique, tous les ouvrages étaient là, et tous les éditeurs représentés. L’espace du 128, rue de Paris, où se tenait ce salon débordait de milliers de visiteurs, flâneurs ou participants aux débats organisés. Le public était jeune, et le livre vivait, que ses auteurs, ses dessinateurs faisaient connaître. Bonnes semailles. C’est au plus jeune âge que se prend le goût du livre, feuilleté, questionné, relu, que naissent les longues amitiés avec les personnages du papier. Si le salon peut s’enorgueillir d’accueillir autant de visiteurs et des milliers de scolaires de toutes les villes voisines, il doit son succès à la toile tissée au cours de l’année par le centre de promotion du livre jeunesse (CPLJ-93). Enseignants, bibliothécaires sont mobilisés pour préparer l’événement.

(À L’ÂGE OÙ LA VIE SE RACONTE. PAGES 169 ET 170)

 

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