Dans cette élection présidentielle, tout est fait pour empêcher les
électrices et les électeurs de choisir en connaissance de cause, à partir
de leurs préoccupations immédiates, les contours d’un projet de société à
porter, d’un vrai changement. Il en est ainsi de la stratégie du Président
de la République sortant, président mais toujours pas candidat, empêchant
ainsi toute confrontation alors que micros et caméras lui sont ouverts
pour dérouler ses idées et promesses. Ses moindres gestes et déclarations
sont rapportés dans tous les médias. L’égalité de traitement des
candidats qui devrait être la règle en démocratie est allègrement
bafouée. Pendant ce temps, on amuse la galerie. L’actualité aura été
marquée, cette semaine, par le jeu de rôle politicien, de celles et ceux qui
changent de crèmerie pour rejoindre l’écurie du voisin, critiqué
vertement, la veille.
Rien de tel pour montrer la force de ses convictions qui s’arrêtent
là où commence la promesse d’un strapontin. Rien de tel pour dégouter
toujours plus de la chose publique et de la politique. Et, que dire de ce
grand suspense organisé autour du non-engagement de l’ancien Président de
la République en faveur de la candidate du parti qu’il a créé. Et voici
qu’à quelques semaines des élections présidentielles, il parait qu’on va
pouvoir délaisser le masque et le virus s’en ira. Mieux, le pouvoir aura
mobilisé en urgence le parlement pour faire voter un passe vaccinal dont
on dit aujourd’hui qu’il ne sera plus exigé. Peut-être que ceci évitera
de mettre au centre de la campagne les enjeux de la santé pour toutes et
tous. Quelle farce ! Il y a bien urgence à travailler à subvertir cette
élection.
L’acteur principal n’est pas encore sur scène mais
en coulisses, une armée de l’ombre orchestre déjà la levée de rideau.
Alors que l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron à
l’élection présidentielle est imminente, son équipe de campagne organise
déjà depuis plusieurs mois son entrée dans l’arène.
Finance, soutiens, projet… En toute discrétion,
une cinquantaine de salariés s’activent dans un immeuble situé dans le 8e arrondissement
de Paris. Avec une mission bien définie : faire en sorte que tout
soit prêt, lorsque le « président-candidat »
se lancera. « On fait les derniers réglages sur la
voiture pour que le pilote n’ait plus qu’à tourner la clé dans le
contact ».
Avec 2 800 mètres carrés répartis sur
deux bâtiments, le « QG » jouxte le siège de LaREM. Un
emplacement géographique qui symbolise le fonctionnement des troupes
macronistes : l’équipe tournée vers la préparation du scrutin des 10
et 24 avril. C’est une insulte à la démocratie. À moins de deux mois du premier tour de ce scrutin, Fabien Roussel
aura fait surgir avec énergie et beaucoup de vitalité, les grandes
urgences sociales sur le devant de la scène, de la rémunération du
travail, de la santé, de la garantie d’un travail et d’une bonne
formation pour chacune et chacun. Pas seulement comme on dit désormais
généralement, l’enjeu du pouvoir d’achat, mais celui de l’augmentation du Smic, et de tous les petits et moyens salaires, de l’indice de
rémunération des agents de la fonction publique et d’un blocage des prix.
Il propose une autre cohérence combinant dans un processus de
transformation efficacité économique, efficacité sociale et efficacité
écologique.
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