samedi 8 janvier 2022

Emmanuel Macron doit rendre des comptes aux français.es.



C’était au printemps 2020. Que nous répétaient les ministres défilant de média en média ? : « porter un masque est inutile et puis, nos concitoyens ne sauront pas les utiliser correctement ». Quelque temps plus tard, changement de pied. Leur port devient obligatoire, y compris en extérieur. Nous sommes en janvier 2022. Rebelote. Les masques FFP2 seraient nécessaires pour les enseignants. Cependant il faut attendre l’avis de la Haute Autorité de Santé, mais surtout nous n’en disposons pas suffisamment.

Presque deux ans se sont écoulés, quelle leçons ont été tirées par le gouvernement de la gestion de la pandémie ? Madame BUZYN, la nouvelle récipiendaire de la légion d’honneur, n’avait-elle pas prévenu en janvier 2020, le président de la République sur la gravité de cette pandémie, pendant que ce dernier, depuis une salle de spectacle où il se trouvait avec madame, nous disait rassurant, qu’il fallait continuer à profiter de la vie. N’est-ce pas lui encore, en juin 2022, promettant de tirer les leçons de ce que nous venions de vivre, nous annonçait des jours heureux et que notre pays était prêt pour affronter une seconde vague. Deux ans, et on continue de naviguer à vue, à la petite semaine et toujours avec un temps de retard. La pire illustration des temps qui courent est sans doute le protocole,  une usine à gaz imaginée  par Blanquer pour l’école, qui met enseignants et parents dans des situations ingérables, pour ne pas dire plus. Laisser l’école ouverte, certes, mais pas sans moyens, pas sans remplaçants d’enseignants. Queues interminables devant les pharmacies, avec les enfants, des heures durant, pénurie d'auto-tests. Bref, les choses ne peuvent pas continuer ainsi.

Le système de santé publique craque de partout. Les soignants n’en peuvent plus. On désigne un coupable. Ce n’est plus le virus, ce sont les non vaccinés. J’ai envie, vraiment envie… d’exiger du président…poliment, posément qu’il fasse le bilan de la gestion de cette crise devants les français.es. Puisqu’il a envie (un mot qu’il adore) d’être candidat pour un second quinquennat, il est parfaitement normal que nos concitoyens souhaitent vivement que celui, qui aura été leur président pendant cinq années, se présente devant eux avec son bilan. Sans faux fuyants, sans  autosatisfaction surfaite. Il nous expliquera sans doute pourquoi les milliardaires se sont tant enrichis. À l’image d’un Bernard Arnault qui pendant ce quinquennat, a vu sa fortune passer de 46 à 147 milliards d’euros, et pendant que dans cette même période la pauvreté est passée de 8 à 10 millions de personnes. En direct avec les français.es, « qu’il a appris à aimer » nous a – t – il  dit récemment. C’est elles, eux, qui poseront les questions. Ce sera plus difficile que devant deux journalistes, où un panel de quelques personnes triées sur le volet !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

ÇA PLEURE UN HOMME !

Un homme ne pleure pas, un homme réfléchit, il fait taire son cœur, il est impénétrable.   Voilà ce que disait le vieillard vénérable au c...