Comme le veut la tradition Emmanuel Macron a participé à l’Élysée à la célébration de la galette républicaine. La galette d’1,20 m, n’était pas garnie d’une fève, qui fait « reine ou roi » celle ou celui qui la reçoit. Normal, me direz-vous, l’épiphanie est une fête qui célèbre le messie recevant la visite et l’hommage des trois rois mages. Galette républicaine oblige ! Pour le « roi » c’est autre chose. C’est lui. Ne nous disait-il pas, dessinant le président qu’il souhaitait être : « Que dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif: le roi n'est plus là! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures: ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace.»
Cette déclaration d'Emmanuel Macron, alors «seulement» ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande, éclaire sur la conception qu’il s’est forgée de la fonction présidentielle sous la Ve République et, également, de l’Histoire de France et de ce que l’actuel président semble ériger au rang de fondamentaux.
Lors
de cette cérémonie Jupiter a eu ces mots : « Je rends hommage à cette
France silencieuse, humble, qu’on entend peu car elle se lève tôt pour
travailler ». Pour l’humilité, c’est un terme qui ne s’applique pas à sa
personne. Qu’il préfère des Français.e.s « silencieuses et silencieux » plutôt que
celles et ceux qui agissent, remettant en cause dans les luttes ses choix
politiques, est une évidence. Pour le travail. Pendant ce quinquennat nous
avons compris que Macroléon lui préfère le capital.
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