samedi 18 décembre 2021

 


Choisie par l'ONU, nous célébrons en ce 18 décembre la journée internationale des migrants. Pour rappeler au gouvernement l'importance de la convention des Nations Unies que la France n'a pas signée et face à la dégradation des droits des migrants, je leur dédie cet écrit :

Comme l’oiseau migrateur n’ayant pour richesse

Que l’élan vital et la force de ses ailes

Le migrant quitte son toit fuyant la détresse

Le cœur palpitant, moins confiant que l’hirondelle.

D’où qu’il vienne au-delà de mers ou de déserts

Le chemin de l’exil est parsemé d’écueils

Rescapé de guerre ou enfant de la misère

La terre promise est le pays qui l’accueille.

Il blondit ses cheveux, se peint les yeux d’azur

Masque son accent et déguise son allure

Parle avec fierté des ancêtres d’adoption

Croyant fermement à son assimilation.

À la nouvelle patrie il donne son cœur

Sa force, son travail et toute son ardeur

Quand il croit sa nouvelle identité forgée

On le pointe du doigt désignant…l’étranger

Déçu dans son amour et doublement meurtri

Par deux fois, orphelin d’une même patrie.

Il sera désormais un arbre sans racine

Dans un jardin de roses aux longues épines

 

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