Choisie par l'ONU, nous célébrons en ce 18 décembre la journée
internationale des migrants. Pour rappeler au gouvernement l'importance de la
convention des Nations Unies que la France n'a pas signée et face à la
dégradation des droits des migrants, je leur dédie cet écrit :
Comme l’oiseau migrateur n’ayant pour richesse
Que l’élan vital et la force de ses ailes
Le migrant quitte son toit fuyant la détresse
Le cœur palpitant, moins confiant que l’hirondelle.
D’où qu’il vienne au-delà de mers ou de déserts
Le chemin de l’exil est parsemé d’écueils
Rescapé de guerre ou enfant de la misère
La terre promise est le pays qui l’accueille.
Il blondit ses cheveux, se peint les yeux d’azur
Masque son accent et déguise son allure
Parle avec fierté des ancêtres d’adoption
Croyant fermement à son assimilation.
À la nouvelle patrie il donne son cœur
Sa force, son travail et toute son ardeur
Quand il croit sa nouvelle identité forgée
On le pointe du doigt désignant…l’étranger
Déçu dans son amour et doublement meurtri
Par deux fois, orphelin d’une même patrie.
Il sera désormais un arbre sans racine
Dans un jardin de roses aux longues épines
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire