Fils d’un industriel
aisé, il commence des études de philosophie vte interrompues par une
irrésistible attirance de la peinture, Max Liebermann fit ses premiers essais à
Weimar. Il débuta par des scènes familières de paysans à la Millet et par des
tableaux inspirés par les petits métiers et les travaux domestiques. En 1873,
Liebermann termine sa première toile de quelque importance : « Les
plumeuses d’oie », un tableau qui fit scandale par son réalisme.
Venu à Paris, Liebermann
se lia avec le peintre Munkaczy qui y était fixé. Il avait alors 26 ans. Un
voyage en Hollande lui permit de connaître l’œuvre de Frans HALS dont il
admirait la rapidité et la sûreté de touche. En 1874, Liebermann est à Barbizon
où il voit la peinture de Corot, de Daubigny et surtout celle de Millet. Au
salon de Paris, en 1876, il expose « Travailleurs dans un champ de navets.
De retour à Berlin, une
fracture de la jambe l’immobilise momentanément. Établi à Munich, il peignit
« Jésus au milieu des docteurs ». Bientôt, ayant pris conscience de
la valeur des impressionnistes, et dans son admiration pour Manet et Degas, il clarifie sa palette,
ce qui ne l’empêche pas de faire les portraits du sculpteur Constantin Meunier,
de Wilhem Bode, l’historien d’art, et de Gerhart Hauptmann, l’auteur des
« Tisserands ».
Liebermann peint alors
ses meilleures toiles. Entre 1900 et 1921, il atteint à son apogée sans se
laisser gagner par aucune routine. Il mourut à l’âge de quatre-vingt-huit ans.
C’est par lui que l’influence de la peinture française se répandit en
Allemagne. Liebermann fut aussi un important graveur.
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