La
revalorisation salariale à destination des soignants, adoptée après le Ségur de
la santé, n’est pas la même pour tous. Des professionnels de santé ayant la
même ancienneté, le même diplôme et exerçant dans le même service peuvent avoir
une différence de salaire de 400 euros. Un collectif de soignants dénonce une
discrimination.
En tout, un peu
plus de 60 000 soignants français seraient floués : en fait, tous les
agents de la fonction publique hospitalière qui, à partir de 2010, ont fait le
choix de rester en catégorie « active » plutôt que de passer
« sédentaire », lors du protocole Bachelot. Un statut qui n’est
qu’administratif et qui ne change en rien les tâches ou qualifications des
fonctionnaires.
Passer « sédentaire » signifiait renoncer à
des acquis liés à la pénibilité, comme le départ en retraite dès 57 ans et à
quelques bonifications lors de travail effectif auprès des patients. En
revanche, cela offrait une légère réévaluation du salaire et permettait de
passer plus rapidement des grades. Depuis cette date, les nouveaux recrutés
dans les hôpitaux n’ont plus le choix et sont d’emblée en catégorie
« sédentaire ».
« Ceux restés en catégorie active sont donc en voie
d’extinction. Ce choix de pénaliser est tout sauf un hasard. Le but du
gouvernement, c’est simplement de sanctionner ceux qui partent à la retraite
plus tôt et de supprimer les régimes spéciaux.
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