Le Sud global…
Emmanuel Macron et Xi Jinping, écrit un éditorialiste des Échos,
Jean-Marc Vittori, « ont repris récemment cette expression forgée (…)
par un intellectuel américain de gauche », mais ils disent n’importe
quoi. Car, il le sait, « le Sud global n’existe pas ». Ni
géographiquement ni politiquement.
En revanche,
ces pays d’un Sud global qui n’existe pas ont ceci de commun qu’ils partagent « un
ressentiment vis-à-vis des nations les plus avancées » et une
« rancœur » qui vient le plus souvent d’une « colonisation
douloureuse ». Ah bon ? Elle-même alimentée par l’accaparement
des vaccins pendant la crise du Covid, les promesses d’aides
face au réchauffement non tenues, la passivité face à l’endettement insoutenable des pays les plus pauvres,
les condamnations
à géométrie variable des interventions militaires selon qu’elles viennent du Nord ou du Sud.
En somme ce qui
n’existe pas existe et cette « posture » pourrait bien, écrit
l’éditorialiste, fabriquer un Sud global qui deviendrait l’ennemi d’un Nord
global. Une posture, vraiment ? Posture.
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