Dans le
Cotentin le château de Tocqueville fut la demeure d’Alexis de Tocqueville
(1805-1859), auteur du célèbre ouvrage De la démocratie en Amérique, où
on lit que « les principes sur lesquels les Constitutions
américaines reposent, ces principes d’ordre, de pondération des pouvoirs, de
liberté vraie, de respect sincère et profond du droit, sont indispensables à
toutes les républiques ; ils doivent être communs à toutes (…) là où
ils ne se rencontreront pas, la république aura bientôt cessé d’exister ».
Il ne
connaissait pas Donald Trump. Mais, vaille que vaille, le château accueille
toujours sous le patronage du Figaro les Conversations de Tocqueville,
consacrées cette année à l’avenir de l’Europe, avec des intervenants comme le philosophe
Jean-Pierre Le Goff, s’inquiétant
du gauchisme culturel qui s’est attaqué au tissu éducatif et sociétal, ou le
haut fonctionnaire Augustin de Romanet, évoquant l’hypothèse d’une dette
européenne commune : « Un Hollandais ne supporterait sans doute
pas de payer pour ce qu’il considère être la fainéantise d’un Grec qui prend
l’apéritif jusqu’à cinq heures et demie. » Tocqueville les inspire.
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