lundi 30 juin 2025

« Marche des fiertés : les masques tombent ? », le billet de Maurice Ulrich.



Des dizaines de milliers de jeunes avec le goût de la fête, de la liberté et d’abord celle de vivre leurs choix… Le centre de Paris saturé. Curieusement cette formidable Marche des fiertés semble avoir disparu pour partie des écrans télé, comme de la presse du dimanche. Peut-être parce que c’était aussi, comme annoncé, une marche contre l’internationale réactionnaire. La manifestation a changé de dimension.

Les mises en scène d’énormes chars sponsorisés ont disparu. Place au réel. Le Parisien dimanche ne s’est intéressé qu’au collectif Eros, d’extrême droite, dont les organisateurs ne voulaient pas la présence. On pouvait voir en fin de cortège des personnages en noir avec des masques de chien se faufiler parmi les jeunes. Des masques noirs, agressifs. Un peu plus loin on comprend. Voilà la meute.

Quelques dizaines d’hommes portant ces mêmes masques autour de l’un d’entre eux, de haute taille, avec un masque de loup. Malaise. Ils ne sont pas là pour la fête, mais comme une menace. La police est présente, mais n’a pas ordonné comme la loi l’exige le retrait des masques.

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