Des dizaines de milliers de jeunes avec le goût de la
fête, de la liberté et d’abord celle de vivre leurs choix… Le centre de Paris
saturé. Curieusement cette formidable Marche des fiertés semble avoir disparu
pour partie des écrans télé, comme de la presse du dimanche. Peut-être parce
que c’était aussi, comme annoncé, une marche contre l’internationale
réactionnaire. La manifestation a changé de dimension.
Les mises en
scène d’énormes chars sponsorisés ont disparu. Place au réel. Le Parisien
dimanche ne s’est intéressé qu’au collectif Eros,
d’extrême droite, dont les organisateurs ne voulaient pas la présence. On pouvait voir en fin de cortège des personnages en
noir avec des masques de chien se faufiler parmi les jeunes. Des masques noirs,
agressifs. Un peu plus loin on comprend. Voilà la meute.
Quelques
dizaines d’hommes portant ces mêmes masques autour de l’un d’entre eux, de
haute taille, avec un masque de loup. Malaise. Ils ne sont pas là pour la fête,
mais comme une menace. La police est présente, mais n’a pas ordonné comme la
loi l’exige le retrait des masques.
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