Il faudra
l’expliquer aux enfants. Le désert croît, la mer monte, les glaciers fondent et
la neige n’est plus qu’un souvenir, il fait 45 degrés à l’ombre, mais c’est
pour que les entreprises gagnent plus d’argent. Lundi, les États européens se
sont mis d’accord, écrivent les Échos, pour réviser les deux directives
sur lesquelles reposait le Pacte vert adopté en 2019.
C’est la suite
d’un rapport de Mario Draghi, passé de la banque Goldman Sachs à la présidence
de la Banque centrale européenne puis, pour un temps, président du Conseil des
ministres italien, dont les conseils sont toujours appréciés. Il a en effet
conclu que le poids de la réglementation sur les entreprises en matière
environnementale était un obstacle à la compétitivité.
En conséquence,
ce qu’on appelle le devoir de vigilance ne s’appliquera plus qu’aux entreprises
au-dessus de 5 000 salariés au lieu de 1 000, et 85 % des
entreprises vont être libérées des obligations de ce qui s’appelle le Reporting
ESG (environnement social et gouvernance). Papa, maman, c’est quoi le
déluge ? Tais-toi et nage.
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