Considéré comme
un spécialiste des questions internationales, le journaliste Jean-Dominique
Merchet a craqué jeudi dans l’éditorial de l’Opinion. « Donald Trump, l’art d’être simple », titrait-il. « Donald
Trump est un homme simple et nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à comprendre
cette chose pourtant si… simple. »
Surtout, dans
un monde que l’on dit complexe, « cette complexité agace et déroute
tous ceux qui se font gloire d’être subtils, nuancés ou experts. Elle est
pourtant la clé de ce dirigeant hors normes et d’abord celle de son succès dans
les urnes. (…) Donald Trump ne se fait pas de nœuds au cerveau, ne s’embarrasse
pas de détails ».
C’est ainsi,
sans doute, qu’au sommet de La Haye, en marge de ses exigences
de financement de l’Otan au nom de la
raison du plus fort et en toute simplicité, il s’est félicité du succès « monumental »
de ses frappes en Iran, non sans les comparer au bombardement en 1945
d’Hiroshima et Nagasaki, « tellement dévastateur que cela a mis fin à
la guerre ». 300 000 morts, sans s’embarrasser de détails.
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