vendredi 18 avril 2025

« Pierre-Édouard Stérin et son sourire Colgate », le billet de Maurice Ulrich.



Il est en photo, à la une du Figaro Magazine. Dans la perspective, on aperçoit la basilique du Sacré-Cœur, dont on se souvient à propos qu’elle fut édifiée pour expier la Commune de Paris. L’hebdomadaire nous propose une « enquête sur un milliardaire catholique, libéral et conservateur, Pierre-Édouard Stérin, l’entrepreneur qui combat la gauche ». Et c’est Eugénie Bastié, sa rédactrice en chef adjointe, une « remueuse d’idées », nous dit-on qui dresse son portrait.

« Est-ce vraiment lui, dit-elle, le diable dont la gauche a si peur (…). Sourire Colgate, lunettes rectangulaires sans monture, (…) Pierre-Édouard Stérin a l’allure d’un bon père de famille catholique de province (…) d’une voix douce et posée, il déroule ses convictions sans hésitation avec une sincérité presque naïve. »

On peut lui donner le bon Dieu sans confession mais c’est, nous rappelle la remueuse d’idées, par l’Humanité qu’a commencé sa diabolisation avec la révélation de son projet baptisé « Périclès ». Rien d’autre qu’un dispositif à entrées et relais multiples destiné à tout faire pour que l’extrême droite arrive au pouvoir. Un problème ?

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