Il faut
beaucoup de bonne volonté à Bruno Jeudy, directeur de la rédaction de la
Tribune dimanche, pour saluer dans son éditorial, suivi de deux pages
consacrées à François Bayrou, les cent jours de ce dernier à Matignon. On comprend
bien que l’hebdomadaire de Rodolphe Saadé, proche d’Emmanuel Macron, fasse preuve d’une
certaine empathie, mais là ça tient presque du sacerdoce.
« Malgré une impopularité jamais vue depuis Édith Cresson, Bayrou peut
prolonger son bail et faire mieux que les deux cent quarante jours d’Attal.
Dans cette drôle d’époque caractérisée par la confusion et l’incertitude, il
apparaît comme l’homme de la situation. » Et comment ! En reprenant les mots de l’extrême
droite sur la « submersion migratoire », en se déjugeant sur les retraites, sans
même parler des « embarras » de l’affaire Bétharram…
Mais il a déjà
tenu davantage que Michel Barnier. « Pour lui, c’était important de
faire plus », note un de ses proches. On voit l’ambition du projet. Il
est vrai que Bruno Jeudy a titré son édito « L’art de la survie ». De
l’ironie ?
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