C’est un peu comme si le loup et le Petit Chaperon rouge marchaient
ensemble ou si l’ogre devenait le copain du Petit Poucet. C’est une belle
histoire que conte à ses lecteurs qu’il faut imaginer candides le PDG du groupe
les Échos-le Parisien, Pierre Louette, dans une tribune intitulée « Les
Échos, le marché et la démocratie ».
Et donc, écrit-il, « l’économie de marché et la démocratie
sont sœurs (…) l’une et l’autre se nourrissent de leurs vertus. Le marché a
besoin d’une démocratie vive. La démocratie s’épanouit quand de la richesse est
créée ». Ce doit être ce qui se passe en Argentine avec le fou à la
tronçonneuse, aux États-Unis avec Donald Trump doublé de l’homme le plus riche
du monde qui apporte son soutien à l’extrême droite allemande.
La démocratie, ce serait décider des orientations et de la gestion des
entreprises en réponse aux attentes des actionnaires. La fortune de
200 milliards d’euros de Bernard Arnault, propriétaire de LVMH et
précisément du groupe les Échos-le Parisien, illustre-t-elle la vertu de la
démocratie ou celle du marché ?
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