Au nom des équipes de l’Humanité, je vous souhaite une belle et
heureuse année 2025. Nous formons des vœux de santé, de bonheur simple et
partagé entre amis ou en famille, et évidemment, une année de luttes et de
combats pour la justice sociale et écologique, la solidarité et la fraternité.
Nos premières pensées vont d’abord à nos compatriotes mahorais touchés par
le terrible cyclone Chido. Le réchauffement climatique n’est plus une vue de
l’esprit ou une lointaine perspective, mais une réalité concrète et déjà à
l’œuvre. Du Pas-de-Calais à Mamoudzou en passant par le pourtour
méditerranéen, les premières victimes sont les classes populaires meurtries
dans leurs chairs, qui se retrouvent démunies, ne sachant où aller. La question
de la reconstruction de Mayotte ne passe donc pas par la lutte
contre l’immigration, comme veut
le faire croire le ministre de l’Intérieur, mais bien par la réponse sociale et
par l’égalité républicaine devant les services publics auxquels chaque Français
et Française ont droit, où qu’il habite, mais aussi par la nécessaire lutte
contre le changement climatique.
Dans ce contexte de crise profonde, où des résistances sont à l’œuvre
partout sur la planète contre la misère, l’exploitation et la guerre, les
tenants du capital sont prêts à choisir des régimes autoritaires ou racistes
pour poursuivre leur œuvre destructrice. C’est le cas en Argentine, en Italie
et aux États-Unis avec le retour de Trump le 20 janvier prochain, qui fait
craindre le pire. En France, le président de la République essoufflé sur la
scène internationale, mais aussi battu par deux fois par le vote populaire,
appelle à l’ordre et à la « stabilité ». Il cherche en
réalité une solution pour poursuivre coûte que coûte sa politique au service
des riches et des grandes entreprises, quitte à s’affranchir du résultat des
urnes.
Il est donc nécessaire que les organisations politiques, syndicales,
associatives du camp du progrès social et écologique portent l’espoir et un
changement immédiat pour l’ensemble du camp du travail et de la création. Il
faut une rupture nette et radicale avec les politiques mises en œuvre ces sept
dernières années pour répondre aux multiples urgences dont la casse sociale et
industrielle, en n’oubliant pas, à chaque instant, la question démocratique et
le changement nécessaire de nos institutions à bout de souffle.
Enfin, nous formons un vœu de paix pour nos frères et sœurs d’humanité qui
souffrent partout sur la planète des guerres, en Ukraine, au Soudan, au
Myanmar, en Syrie… comme en Palestine qui subit la colonisation, l’apartheid
et dont le peuple connaît un génocide à Gaza. 2024 est venue nous rappeler
tragiquement que le système capitaliste épuise le vivant et la nature. Les multiples
crises que nous traversons dans le monde appellent à ce qu’en 2025 nous
travaillions à une société post-capitaliste que nous nommons le communisme.
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