mercredi 22 janvier 2025

« Michel Onfray et le paysage », le billet de Maurice Ulrich.



Est-ce encore utile de parler de Michel Onfray définitivement passé du côté droit de la force voire plus, choyé par Valeurs actuelles, le JDD de Vincent Bolloré et autres… Non. Mais on peut s’en amuser, tout de même. Le graphomane normand, qui vient de publier avec Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale – généralement considérée comme étant proche du Rassemblement national –, un livre d’entretiens, clame son goût de la vraie campagne.

Lui qui a vécu nous rappelle, en lui cirant les sabots, un article du Figaro Magazine, « dans ce qui fut un paysage de bocage et d’élevage près d’Argentan ». Et il les aime ces paysages et ceux qui en prennent soin, modestes et dévoués : « J’ai toujours admiré ces paysans qui entretiennent nos paysages, ils me font penser à ces propriétaires de châteaux qui s’efforcent avec peine de les maintenir en vie. »

C’est tellement idyllique. Même la comtesse de Ségur n’avait pas pensé à ça. « Le paysan et l’aristo », conclut l’auteur de l’article : « Les derniers hommes à comprendre la terre parce qu’ils l’aiment. »

 

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