Est-ce encore
utile de parler de Michel Onfray définitivement passé du côté droit de la force
voire plus, choyé par Valeurs actuelles, le JDD de Vincent Bolloré et autres… Non. Mais on peut s’en amuser, tout de
même. Le graphomane normand, qui vient de publier avec Véronique Le Floc’h,
présidente de la Coordination rurale – généralement considérée comme étant proche du
Rassemblement national –, un livre d’entretiens, clame son goût de la vraie
campagne.
Lui qui a vécu nous
rappelle, en lui cirant les sabots, un article du Figaro Magazine, « dans ce qui fut un
paysage de bocage et d’élevage près d’Argentan ». Et il les aime ces
paysages et ceux qui en prennent soin, modestes et dévoués : « J’ai
toujours admiré ces paysans qui entretiennent nos paysages, ils me font penser
à ces propriétaires de châteaux qui s’efforcent avec peine de les maintenir en
vie. »
C’est tellement
idyllique. Même la comtesse de Ségur n’avait pas pensé à ça. « Le
paysan et l’aristo », conclut l’auteur de l’article : « Les
derniers hommes à comprendre la terre parce qu’ils l’aiment. »
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