C’est la fête
des milliardaires : une ruse de l’histoire aux implications planétaires,
ou comment la démocratie américaine, modèle censé inspirer « le monde
libre », leur a donné tout le pouvoir avec un président putschiste et
délinquant, raciste, misogyne,
menteur éhonté… Il est vrai que ce n’est pas d’aujourd’hui que la
« raison » du « monde libre » a une vision, disons
particulière, des libertés. Chili, dictatures, Vietnam… On ne saurait dresser
toute la liste.
Et c’est au nom
des libertés et de la liberté que les fêtards d’aujourd’hui ivres de puissance
prétendent agir. Moins d’État, moins de réglementations, moins d’impôts, de
services publics, à chacun son fusil d’assaut et son arsenal. À qui tirera le
premier. Et interdiction de l’IVG, bannissement des personnes transgenres, expulsion en
masse des immigrés… « Entre le fort et le faible, entre le riche et le
pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi
qui affranchit », écrivait en 1848 Henri Lacordaire, moine dominicain et
député de gauche. Le renard libre, dit-on aussi, dans le poulailler libre.
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