vendredi 29 novembre 2024

« Qu’est-ce qui reste », le billet de Maurice Ulrich.



C’est un casse-tête pour le Rassemblement national qui veut, nous dit l’Opinion, vérifier « la bonne moralité » de ses candidats. Son président, Jordan Bardella, avait parlé pendant les élections de candidats « hasardeux » et même de « brebis galeuses » avec des sorties racistes, homophobes, antisémites, sans parler de démonstrations de totale incompétence. Un député est maintenant chargé de les détecter préventivement : « On n’aimerait pas revivre, dit-il, ce qu’on a vécu. Les organes de presse emploient contre nous des méthodes de renseignement comme à l’armée. » C’est embêtant !

Il entend ainsi mettre en place des moteurs de recherche « permettant de retrouver ce que l’on souhaite avec des mots-clés ». On se demande bien lesquels. Des militants se disent d’ailleurs stupéfaits d’avoir découvert sur les réseaux « des propos xénophobes de candidats radicaux ». C’est possible, ça ? En tout cas, le délégué aux fédérations est ferme : « Un candidat qui fait un dérapage raciste, c’est un peu en lui. Il n’a donc rien à faire chez nous. » Il ne va pas y rester grand monde.

 

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