C’est un casse-tête pour le Rassemblement national qui veut, nous dit l’Opinion, vérifier
« la bonne moralité » de ses candidats. Son président, Jordan
Bardella, avait parlé pendant les élections de candidats « hasardeux » et
même de « brebis galeuses » avec des sorties
racistes, homophobes, antisémites, sans parler de démonstrations de totale
incompétence. Un député est maintenant chargé de les détecter
préventivement : « On n’aimerait pas revivre,
dit-il, ce qu’on a vécu. Les organes de presse emploient contre nous
des méthodes de renseignement comme à l’armée. » C’est
embêtant !
Il entend ainsi mettre en place des moteurs de recherche « permettant
de retrouver ce que l’on souhaite avec des mots-clés ». On se demande
bien lesquels. Des militants se disent d’ailleurs stupéfaits d’avoir découvert
sur les réseaux « des propos xénophobes de candidats
radicaux ». C’est possible, ça ? En tout cas, le délégué aux
fédérations est ferme : « Un candidat qui fait un dérapage
raciste, c’est un peu en lui. Il n’a donc rien à faire chez nous. » Il
ne va pas y rester grand monde.
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