jeudi 3 octobre 2024

« Procès », le billet de Maurice Ulrich.



C’est une pleine page dans le Figaro. On voit en photo Gisèle Pelicot applaudie à sa sortie du tribunal où les 50 hommes qui l’ont violée alors qu’elle était droguée par son mari comparaissent avec ce dernier. Le titre : « Quand le procès des viols de Mazan ravive la guerre des sexes ». Le procès serait le problème ? Et les applaudissements saluant son courage seraient un nouvel épisode d’une guerre ? Contre les hommes ?

Il semble que oui, à la lecture des premières lignes de l’article, bien que signé par deux femmes : « L’affaire des viols de Mazan est devenue un fait de société. Un procès historique dont le traitement médiatique est tranchant, sévère pour les hommes. » Tous les hommes ? Ils ne sont pas tous, nous ne sommes pas tous puisqu’il faut ici dire nous, sur les bancs des accusés. Mais ce que nous dit cette affaire ignoble et sordide, comme ce que nous disent les femmes qui prennent la parole, c’est que nous avons, avec elles, à lever le poids de siècles de domination masculine.

 

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