C’est une pleine page dans le Figaro. On voit en photo
Gisèle Pelicot applaudie à sa sortie du tribunal où les 50 hommes qui l’ont
violée alors qu’elle était droguée par son mari comparaissent avec ce dernier.
Le titre : « Quand le procès des viols de Mazan ravive la guerre des
sexes ». Le procès serait le problème ? Et les applaudissements
saluant son courage seraient un nouvel épisode d’une guerre ? Contre les
hommes ?
Il semble que oui, à la lecture des premières lignes de l’article, bien que
signé par deux femmes : « L’affaire des viols de Mazan est devenue un
fait de société. Un procès historique dont le traitement médiatique est
tranchant, sévère pour les hommes. » Tous les hommes ? Ils ne sont
pas tous, nous ne sommes pas tous puisqu’il faut ici dire nous, sur les bancs
des accusés. Mais ce que nous dit cette affaire ignoble et sordide, comme ce
que nous disent les femmes qui prennent la parole, c’est que nous avons, avec
elles, à lever le poids de siècles de domination masculine.
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