Le poète laisse aller sa plume d’oie
sans loi, il écrit ses pensées avec sa bonne foi. Il parle de la guerre, s’amuse
du tonnerre, écorches politiques de son phrasé critique. Il vient nous
rapporter paroles de guignols, qui veulent l’Élysée. Il entend et il voit, écrit de bonne foi ce qu’il a ressenti avec sa
modestie. Il voit un dictateur en train de tuer ses frères, il clame sa terreur
de toute sa colère. Le poète aime vivre, le poète aime suivre, le poète délire,
il fait aussi survivre. Personne n’a le droit de venir l’accuser avec un air
narquois d’écrire la vérité. Il n’est pas chef de secte, il est toujours
correct, mais il a ses pensées que l’on doit respecter. Laissons-le décrier, politiques,
religions, relations, mutations que l’on voudrait chasser. C’est peut-être
jalousie que tu réveilles alors écris ta poésie, écris-là sans remords.
mercredi 21 août 2024
ÉCRIRE !
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