Ceux qui jouent
de nos cœurs et nous crient des je t’aime. Ceux que nous aimions trop et qui se
sont sauvés. Ceux qui croient que la vie c’est toujours un poème. Ceux qui
n’écrivent pas car trop mal emplumés. Ceux qui en font beaucoup mais n’en ont
rien à faire. Ceux que l’on voit partout mais qui ne nous voient pas. Ceux qui
sont loin devant quand on les croit derrière. Ceux qui voudraient rester et qui
s’en vont déjà. Ceux qu’on rêve parfois de jeter au ruisseau, ceux qui nagent
si bien qu’ils rejoindraient la rive, ceux qui depuis longtemps n’ont plus le
goût de l’eau, ceux que l’on voit pourtant partir à la dérive. Ceux qui pensent
à nous quand leur compte est en manque. Ceux qui crient le meilleur et qui
pensent le pire. Ceux qui auraient envie de piller une banque, ceux qui
n’oseront pas de peur de réussir. Ceux-là, mais oui ceux-là qu’on croise chaque
jour, à chaque coin de rue sans y faire attention. Ceux qui le plus souvent ne
font qu’un petit tour, nous voulons aujourd’hui leur offrir notre chanson.
Quelques notes laissées sur un piano bancal, improbable destin pour unique
bagage, dans l’odeur de fumée, quand s’achève le bal, nous les saluons bien
bas, ces frères de voyage.
dimanche 28 juillet 2024
FRÈRES DE VOYAGE !
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