La malle des Indes est un numéro d’illusion. La malle Vuitton c’est du
spectacle. Le 14 juillet, Tony Estanguet en a sorti la torche olympique.
Le soir du 26 juillet, c’est depuis un pavillon en forme de malle dans
l’hôtel Cheval Blanc, tout en haut de la Samaritaine, que le PDG de LVMH,
Bernard Arnault, a pu lever son verre au succès de la cérémonie d’ouverture. Et
au sien. Le groupe, fort de ses 75 marques de luxe, a mis 150 millions
dans l’organisation des jeux.
Dès la première demi-heure de la cérémonie, une séquence était consacrée
aux ateliers Vuitton, Lady Gaga, Céline Dion étaient en Dior, les
médailles ont été conçues par le joaillier Chaumet, la flamme est passée
par les vignobles de LVMH, par la maison qui fut celle de Christian Dior à
Granville, on reconnaît les damiers Vuitton sur les plateaux de remise des
médailles… Le géant du luxe a un peu oublié l’élégance. Quand on paye parce
qu’on en a très largement les moyens, c’est un peu m’as-tu-vu de le
dire partout.
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