L’intelligence artificielle peut-elle servir le bien commun et l’emploi, ou
seulement les entreprises et les investisseurs, ce qui, d’ailleurs, n’est pas
tout à fait la même chose. Vaste question qui sera au programme, début juillet,
des rencontres organisées chaque année à Aix-en-Provence par le Cercle des
économistes, et que pose l’un d’entre eux, Pierre Jacquet, dans une chronique
des Échos sous ce titre : « L’IA au défi du partage
de la richesse. »
De fait, son utilisation, déjà effective dans nombre de domaines, devrait
accroître de façon très sensible la productivité et la richesse créée. Pour
qui ? Il y a là matière à en débattre, et comment ! Et Pierre Jacquet
met en garde : « Il ne faut pas laisser aux investisseurs ou
aux financiers la possibilité de définir les trajectoires d’utilisation de
l’IA. » Et d’ajouter : « Ce sont souvent les
luttes sociales qui ont tempéré une répartition initialement inégalitaire des
gains. » L’IA serait donc aussi une affaire, comment dit-on déjà,
de lutte des classes ?
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