jeudi 6 juin 2024

« IA de classe », le billet de Maurice Ulrich.



L’intelligence artificielle peut-elle servir le bien commun et l’emploi, ou seulement les entreprises et les investisseurs, ce qui, d’ailleurs, n’est pas tout à fait la même chose. Vaste question qui sera au programme, début juillet, des rencontres organisées chaque année à Aix-en-Provence par le Cercle des économistes, et que pose l’un d’entre eux, Pierre Jacquet, dans une chronique des Échos sous ce titre : « L’IA au défi du partage de la richesse. »

De fait, son utilisation, déjà effective dans nombre de domaines, devrait accroître de façon très sensible la productivité et la richesse créée. Pour qui ? Il y a là matière à en débattre, et comment ! Et Pierre Jacquet met en garde : « Il ne faut pas laisser aux investisseurs ou aux financiers la possibilité de définir les trajectoires d’utilisation de l’IA. » Et d’ajouter : « Ce sont souvent les luttes sociales qui ont tempéré une répartition initialement inégalitaire des gains. » L’IA serait donc aussi une affaire, comment dit-on déjà, de lutte des classes ?

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

ÇA PLEURE UN HOMME !

Un homme ne pleure pas, un homme réfléchit, il fait taire son cœur, il est impénétrable.   Voilà ce que disait le vieillard vénérable au c...