Un zôon politikon. C’est chic de le dire en grec ancien et pour citer
Aristote. En français d’aujourd’hui, ça dit que l’homme est, par nature, un
animal politique. Pas tout à fait pour le Conseil d’État, dont la décision de
valider la subvention accordée à l’association humanitaire SOS Méditerranée, en
début de semaine, était, comme on l’a écrit, une bonne nouvelle. Cela parce
qu’elle avait été remise en cause, précédemment, par la cour administrative de Paris,
pour qui le Conseil de Paris avait « entendu prendre parti et
interférer dans des matières relevant de la politique étrangère de la France et
de la compétence des institutions européennes et prendre position dans des
différends de nature politique entre États membres ». Et donc, la
décision du Conseil d’État, commente le Figaro, diffère de celle de
la cour d’appel mais la confirme : « L’aide humanitaire ne
doit pas être le faux-nez de l’activisme politique. » Que les
élus et SOS Méditerranée gardent leur faux-nez dans leur gouvernail. Signe des
temps quand on veut aussi « dépolitiser Sciences-Po ».
vendredi 17 mai 2024
« Lobotomie (suite) », le billet de Maurice Ulrich.
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