Un train qui s’en va, qui s’éloigne du
quai, une bougie qui meurt dans le soir qui s’endort, une lettre jaunie qu’on a
voulu garder, une étoile qui fuit ou qu’on jette dehors. Et cette solitude à
présent qui s’installe, sorcière sans attrait régnant sur la maison, étendant
son drap noir sur ce terrible mal d’un présent desséché par la morne saison. On
a beau s’accrocher aux nuages qui passent, parler à quelque oiseau pour s’en
faire un ami, les murs n’ont plus d’échos, la vie soudain s’éloigne, le jour à
pas de loup s’approche de la nuit. Et pour peu que la pluie nous pleure sa
romance, et pour peu que le vent fasse entendre sa voix, c’est un cœur en hiver
qui crié désespérance c’est un corps alangui qui s’engourdit de froid. On rêve
d’un appel, d’une voix qui s’élève surgie de nulle part, du ciel ou du jardin, de
la vague glacée qui fracasse la grève, pas un mot, pas un cri et l’on espère en
vain.
vendredi 29 mars 2024
SOLITUDE !
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