mardi 6 février 2024

« Franchement », le billet de Maurice Ulrich.



Peut-être faudrait-il rappeler sans s’énerver à celles et ceux qui voient déjà Sylvain Tesson au pilori en place de Grève ou au goulag que c’est simplement sa nomination comme parrain du Printemps des poètes qu’ont critiquée, dans une tribune (et non une pétition) partagée par 1 200 personnes, des participantes et participants à cette manifestation, ce qui était leur droit.

Mais pour la chroniqueuse de l’Express et LCI, Abnousse Shalmani, remarquée en tant que corédactrice d’une tribune en 2018 dénonçant le totalitarisme de MeToo, Sylvain Tesson est contesté par « les staliniens » et « les pétitionnaires sont les héritiers des intellectuels communistes de l’entre-deux-guerres ».

Parmi ceux-ci, par exemple, André Malraux qui, selon l’écrivain Stephen Vizinczey, qu’elle cite, aurait écrit des romans « fondés sur les illusions les plus répandues dans la gauche : sur le caractère profondément philosophique de l’action terroriste, sur la lutte révolutionnaire en Chine et sur la guerre civile en Espagne »… Alors franchement, madame Shalmani, est-ce bien raisonnable, pour ne pas dire plus, d’opposer l’auteur de la Panthère des neiges à celui de la Condition humaine et de l’Espoir ?

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