Rio Grande. On avait le vague souvenir d’un titre de film, avec John Wayne,
portant le nom du grand fleuve à la frontière du Mexique et des États-Unis, au
Texas. C’est aujourd’hui un point de passage pour les migrants venant du sud.
Le gouverneur républicain de l’État, Greg Abbott, a décidé d’utiliser tous les
moyens pour les empêcher de passer, accusant le gouvernement fédéral de
laxisme.
Depuis quelques années, il n’a pas hésité à envoyer des bus de migrants dans
les grandes villes administrées par les démocrates, New York, Chicago, San
Francisco… L’été dernier, il a ordonné le déroulement de barbelés sur toute la
rive américaine du fleuve. Les gardes-frontières eux-mêmes demandent qu’ils
soient retirés et l’application du droit d’asile.
L’affaire a été portée devant la Cour suprême, qui a jugé à une faible
majorité que les gardes pouvaient les couper. Une décision rejetée par le
gouverneur Abbot, n’hésitant pas à se placer dans l’illégalité. Chaque jour,
les riverains doivent secourir des migrants lacérés et sanguinolents. Parfois,
ils découvrent des cadavres dans leur jardin.
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