mercredi 7 février 2024

« Barbelés », le billet de Maurice Ulrich.



Rio Grande. On avait le vague souvenir d’un titre de film, avec John Wayne, portant le nom du grand fleuve à la frontière du Mexique et des États-Unis, au Texas. C’est aujourd’hui un point de passage pour les migrants venant du sud. Le gouverneur républicain de l’État, Greg Abbott, a décidé d’utiliser tous les moyens pour les empêcher de passer, accusant le gouvernement fédéral de laxisme.

Depuis quelques années, il n’a pas hésité à envoyer des bus de migrants dans les grandes villes administrées par les démocrates, New York, Chicago, San Francisco… L’été dernier, il a ordonné le déroulement de barbelés sur toute la rive américaine du fleuve. Les gardes-frontières eux-mêmes demandent qu’ils soient retirés et l’application du droit d’asile.

L’affaire a été portée devant la Cour suprême, qui a jugé à une faible majorité que les gardes pouvaient les couper. Une décision rejetée par le gouverneur Abbot, n’hésitant pas à se placer dans l’illégalité. Chaque jour, les riverains doivent secourir des migrants lacérés et sanguinolents. Parfois, ils découvrent des cadavres dans leur jardin.

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𝑩𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒎𝒃𝒆 !

𝑺𝒊 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒎𝒃𝒆 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍 ’ 𝒐𝒏 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅 ’ 𝒆𝒍𝒍𝒆 , 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒗...