Ces
voyageurs errants qui cherchent une gare. Ces enfants qui ont faim et ces
vieillards qui prient. Ces femmes qu’on
abat en des rites barbares. Ces armées que l’on tue sans qu’elles aient
compris. Ces arbres que l’on fauche au nom de l’opulence. Ces regards que l’on fuit car ils posent
question. Ces morts qu’on n’attend pas, brisant une existence. Ces discours
récités et ces incantations. Ces chiens qui méritaient la confiance des
maîtres. Ces petits mots d’amour qui se sont faits vengeurs. Ces gens qui ne
sont rien mais qui veulent paraître. Ces poignards dans le dos qui nous
saignent le cœur. Cette fleur que l’on cueille, au parfum de rosée. Cette femme
amoureuse à l’abri de mes bras. La vie s’invite il me faut l’embrasser, malgré les maux, les pleurs, les doutes, les
combats. Je ne veux être là comme un passant qui flâne, mais crier haut et fort ce qui me fait trop
mal. L’injustice n’est pas comme une fleur qui fane, et le malheur survit aux
pages d’un journal.
lundi 11 décembre 2023
INJUSTICE !
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