Quand l'existence était combat, et que l'espoir perdu
dans le brouillard était plongé dans la ruine de mon pays de cendres et de
poussières, la fuite était l'unique choix. Après une errance incertaine, tel un
oiseau fragile cherchant à construire son nid, dans ce monde nouveau, ce monde
dont je rêvais candide comme un enfant, je suis à présent emprisonné dans la
pauvreté avec pour seul cadeau la liberté. Et pour combattre les souvenirs
enracinés de mon passé, pour contrer l'indifférence, pour continuer d'avancer chaque jour, pour vaincre la peur, la solitude de l'inconnu, pour vivre et
apprendre de nos différences, le lien sacré de la famille est important. Mais
confiant en l'avenir, confiant en l'humain, je refuse de plier l'échine. La
promesse d'une vie meilleure pour ma famille et moi me donnera la force
d'atteindre une aube nouvelle.
mercredi 26 avril 2023
Paroles d'un réfugié !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
ÇA PLEURE UN HOMME !
Un homme ne pleure pas, un homme réfléchit, il fait taire son cœur, il est impénétrable. Voilà ce que disait le vieillard vénérable au c...
-
Un mauvais film envahit chaque recoin de l’espace public, les journaux et les plateaux de télévision. Il mériterait une palme d’or s’il n’...
-
Parfois ce qui aurait pu être un épilogue devient un début. On se dit alors qu’il va falloir vivre différemment. On se dit aussi qu’on pou...
-
C’est avec une intense émotion et une profonde tristesse que je viens d’apprendre le décès de Guy AUZOLLES. Je le savais malade et affaibl...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire