Il était là
assis, fourbu, les yeux fatigués d’un travail ou par hasard il a tout perdu, le
respect, l’envie vaille que vaille. Ses amis aussi, des enfants qui ont fui, un
amour en sursis. Il était honnête et travailleur ? La rudesse rien ne lui
faisait peur, il aurait tout donné pour ce labeur. Santé elle, partie, la
jeunesse, l’envie, l’amitié elle aussi. Le destin en a voulu autrement. Un
monde qui bouge avec le temps, une triste erreur inconsciemment. Et ces visages
tournés vers l’autre ailleurs, ne comprenant pas ses peurs. Là en arrière, Il
était resté assis sur ce banc, courbé, dos au temps, Il s’imagine de temps en
temps. Un avenir, un toit pour longtemps......
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