Les rencontres
d’Aix-en-Provence, où ont défilé la semaine passée économistes et patrons, à
l’initiative, donc, du Cercle des économistes, ont fait réfléchir Éric Le
Boucher, chroniqueur de l’Opinion, qui a vu là se réunir « de
gentils herbivores », face à une Amérique devenue une « ploutocratie »
dont le succès est « celui de l’innovation pervertie, de l’aliénation
des foules par les écrans et de l’enrichissement des riches ». On ne
dira pas le contraire, quand bien même on s’étonne un brin de cette soudaine
sévérité.
« Seuls les 10 % les plus riches, insiste le chroniqueur, vont profiter des cadeaux
fiscaux accordés par Trump, et les multinationales américaines seront exemptées
des 15 % d’impôt minimal qu’ont décidé les membres de l’OCDE »…
Bref, dit-il, c’est une guerre contre la stratégie de l’Europe, qui, avec ses
gentils herbivores, essaye de rendre le « capitalisme moins brutal,
plus inclusif » et la technologie « plus humaniste ».
Ça ne
nous avait pas frappés jusqu’alors. Mais, surtout, on s’interroge. A-t-on
jamais eu vent qu’un tyrannosaure ou disons un tigre plus près de nous soit
devenu végan ?
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