Avec Javier
Milei, c’était massacre à la tronçonneuse. C’est ainsi qu’il annonçait, outil
en mains, ses coupes dans les budgets publics… Là, c’est son conseiller
spécial, l’homme fort de l’exécutif, qui se met en scène en pratiquant le tir
de combat avec une arme semi-automatique. Il n’est pas le seul dans l’entourage
du président argentin, qui se disait déjà en 2022 favorable au libre port
d’armes.
Son
gouvernement vient de lever les restrictions en vigueur sur leur acquisition et
leur possession. En deux ans, il a déjà ramené l’âge permettant de solliciter
un permis d’arme à feu de 21 à 18 ans. Pour ne pas discriminer les ados.
Un nouveau décret vient d’être adopté, abrogeant un texte qui réservait aux
seuls militaires la possession d’armes semi-automatiques.
Pour Julian
Alfie, avocat et membre du Réseau argentin pour le désarmement, cité par le
Monde, cette politique est une « reconnaissance de la faiblesse de
l’État qui délègue aux citoyens la responsabilité d’assurer leur propre
protection ». À qui tirera le premier.
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