Mille ans,
c’est beaucoup. Mille jours, ce n’est déjà pas si mal, et ça vaut à Giorgia Meloni, la
présidente du Conseil des ministres italien, quelques titres dans la presse et, dans le Point, la une et plus
de 16 pages, pour « celle qui s’impose comme une star politique
familière du gratin mondial ».
Avec photos. La
souriante jeune femme assurant que tout ce qu’avait fait Mussolini, il l’avait
fait « pour l’Italie ». Quelques années plus tard, la même
tout sourires aux côtés de Silvio Berlusconi, plus récemment avec Elon Musk,
avec Javier Milei, le président argentin à la tronçonneuse, pour l’investiture
de Donald Trump et, bien sûr, avec ce dernier qui, nous dit-on, ne tarit pas
d’éloges sur elle. Ça va de soi.
Ses partisans
sont à la tête des médias et des institutions culturelles avec le projet de
valoriser les racines chrétiennes de la nation, ils remettent en question la
charte des Nations unies de 1945 garantissant les libertés individuelles et
collectives, ouvrent les portes des hôpitaux aux associations anti-IVG… « Une
femme fantastique », dit Trump.
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