vendredi 25 juillet 2025

« Giorgia Meloni en Une du Point : le fascisme oui, mais avec le sourire », le billet de Maurice Ulrich.



Mille ans, c’est beaucoup. Mille jours, ce n’est déjà pas si mal, et ça vaut à Giorgia Meloni, la présidente du Conseil des ministres italien, quelques titres dans la presse et, dans le Point, la une et plus de 16 pages, pour « celle qui s’impose comme une star politique familière du gratin mondial ».

Avec photos. La souriante jeune femme assurant que tout ce qu’avait fait Mussolini, il l’avait fait « pour l’Italie ». Quelques années plus tard, la même tout sourires aux côtés de Silvio Berlusconi, plus récemment avec Elon Musk, avec Javier Milei, le président argentin à la tronçonneuse, pour l’investiture de Donald Trump et, bien sûr, avec ce dernier qui, nous dit-on, ne tarit pas d’éloges sur elle. Ça va de soi.

Ses partisans sont à la tête des médias et des institutions culturelles avec le projet de valoriser les racines chrétiennes de la nation, ils remettent en question la charte des Nations unies de 1945 garantissant les libertés individuelles et collectives, ouvrent les portes des hôpitaux aux associations anti-IVG… « Une femme fantastique », dit Trump.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

J’AI VOULU VOIR LE MONDE…

J’ai voulu voir le monde, ses paysages et ses forêts, et cueillir à la ronde des fleurs pour en faire un bouquet. Mais j’ai vu un visage m...