On se calme.
Dans une tribune de son journal économique, les Échos, Bernard Arnault lui-même nous l’explique à propos du deal sur les
droits de douane : « Préserver le dialogue transatlantique est une
victoire », et il l’assure. « Je connais Donald Trump »
– on se souvient en effet qu’il était présent pour son investiture –, « je
sais qu’il n’aurait pas cédé à une confrontation prolongée (…), il faut parfois
savoir empêcher le pire pour garder les moyens d’agir ».
Avec 13 sites
de production aux États-Unis, 42 000 « collaborateurs » (on
parle comme ça chez LVMH), une nouvelle usine Vuitton annoncée après une
première inaugurée avec Trump, il connaît son affaire, on veut dire ses
affaires. Rodolphe Saadé, le PDG de
CMA-CGM aussi.
On se souvient
qu’il était, en mars dernier, dans le bureau Ovale pour remercier le président
qui, lui-même, le remerciait de l’accord qu’ils venaient de conclure :
20 milliards d’investissements aux États-Unis avec la perspective de
10 000 emplois créés. Donald Trump, ce sont les milliardaires qui le
comprennent le mieux.
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