lundi 28 avril 2025

NOUVELLE « VIE AU RYTHME DES SAISONS »



Quand l’hiver sommeille, la nature s’éveille. Les paysans en sont dépendants, car elle rythme leurs activités tout au long de l’année. MARS, c’est la taille de la vigne et des semailles tardives « À la Sainte Colette, commence à chanter l’alouette, et à la Saint Benjamin le mauvais temps prend fin ». Semence des grandes fourragères d’AVRIL et préparation de la terre pour le maïs à semer. « En AVRIL, ne te découvre pas d’un fil, en MAI, fait ce qu’il te plaît. » MAI, dans les vignes commencent les travaux et les premières fenaisons ne sont pas de trop. « MAI, moi des fleurs, mois des pleurs ». JUIN, le maïs est sarclé, la vigne troussée et sulfatée, « la pluie de la Saint-Jean dure tout l’an. » JUILLET, deuxième coupe de fourrage, moissons et désherbage, en JUILLET, Saint-Antoine beau rempli cuves et tonneaux. » AOÛT, rentrée des moissons, corvées de dépicage et mois à écimer ; « pluie et tonnerre d’AOÛT promettent huile et vin partout. » SEPTEMBRE, premières récoltes du raisin, fumure et premiers labours des terrains. « Quand Saint-Vincent est clair et beau, il y a du vin comme de l’eau. » OCTOBRE, dernières vendanges de l’année, ramassage du maïs et cueillette des fruits faits. « L’automne en fleur annonce un hiver de rigueur. » NOVEMBRE, les labours s’achèvent, le blé d’automne se sème. « À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine. » DÉCEMBRE, il faut entretenir le matériel agricole pour la saison à venir. « Si l’hiver ne fait pas son travail, au printemps il le fera voir. « JANVIER, entretien des bois, des haies, des chemins, des fossés. « Si le jour de l’an est beau, le mois d’août sera chaud. » FÉVRIER, corvée de bois pour se chauffer, passe-partout et hache sont utilisés. « C’est en FÉVRIER, que tout merle doit nicher. » Quand l’hiver touche à la fin, c’est le printemps qui revient. Les paysans continuent leurs occupations, de l’année nouvelle, au fil des saisons.

 

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COMPAGNONS !

Je garderai de vous, compagnons de misère, au blanc de mes jardins la noirceur de vos pas, des rides de douleur sur une eau qui fut claire...