Ne
plus savoir très bien quoi penser et parfois dehors est difficile. Surtout en
ville. Mais il faut bien marcher, se bouger, agiter la vie en soi. Surtout
quand tu as le cœur chiffon. Alors la musique. Vitale. Nécessaire. Écouter ce
qui va bien avec l'instant. Marcher vite. Écouter. Et le monde reprend un peu
d'ampleur. Va ! Je me dis. Va ! Comme le nom de cette revue de poésie inventé.
VA ! Parce que même quand cela fait peur, même quand
l'avenir est embrouillé, même quand la nuit nous est interdite, même quand
l'autre serait un risque à prendre, il faut bien aller. Avancer. Va ! Va ! Va !
Et j'écoute la musique pour remettre de la fiction dans ce monde qui contient
trop de statistiques, de tests, de trouille et de résignation. Une envolée de
guitare et le jogger se déplie comme un conquérant, une retenue de violon et la
femme qui s'égosille au téléphone devient l'oracle du présent, une contrebasse
s'impose et mes larmes sont un appel à l'au-delà qui est une possibilité de
guérir et pas seulement mon numéro de sécurité sociale. Le monde est plus grand
que nos misérables peurs. L'amour est là, l'aventure est là, les batailles à
mener sont là, la poésie est là, le faire ensemble est là. Je mets de la
musique parce qu'il ne peut y avoir comme seule réjouissance celle de nous
enfoncer un écouvillon dans le nez. La musique pour reprendre des forces et me
dire que tout est là. Et que ça VA !
mardi 18 mars 2025
Musique !
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