La photo de
l’Enola Gay, l’appareil qui a largué la bombe d’Hiroshima, n’est plus accessible dans les archives de l’armée
américaine. L’intelligence artificielle qui les traque ne s’y est pas
trompée. Le mot gay figure bien dans la liste des mots
proscrits par Trump et son administration.
Depuis sa prise
de fonction, on en compte plus de 120 interdits ou surveillés dans les
documents officiels, les articles scientifiques, universitaires, les programmes
scolaires, sachant que leur usage peut être immédiatement sanctionné par la
suppression de subventions, l’interdiction de publication, etc
L’agence
fédérale d’autorisation des médicaments s’est vu ainsi interdire d’utiliser les
mots et expressions femme, personne âgée, personne handicapée ou encore ARN
messager, la molécule anti-Covid. D’une manière générale sont proscrits sexe,
identité de genre, LGBT bien sûr… Sont surveillés égalité des chances, égalité
et justice sociale, discrimination, oppression, privilèges, préjudice,
diversité ethnique, racisme, ségrégation, héritage culturel, inégalités,
socioculturel, socio-économique, climat… Et le nom que le pilote du Bombardier
avait donné à l’appareil. Celui de sa mère, Enola Gay. Quelle idée,
aussi !
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