Les immatriculations de Tesla, la marque d’Elon Musk, ont plongé de 63 % en France en
janvier, de 59 % en Allemagne, de 75 % en Espagne… Rouler avec,
c’était classe. Après ses sorties et son salut nazi, c’est la honte. Ça
n’explique pas tout, les modèles ont vieilli, la concurrence chinoise est à fond
la caisse, mais quand même.
Comme l’écrit un commentateur : « Si des grands patrons
ont imposé leur figure tutélaire, comme Henry Ford ou Enzo Ferrari, aucune
entité automobile n’a été incarnée par un homme portant ses convictions
politiques avec une telle appétence pour la provocation. »
Henry Ford (1863-1947), pourtant, avait déjà une belle appétence. Accords
avec la mafia pour briser les syndicats, décoré en 1938 de la grand-croix de
l’Aigle allemand, vendant pendant la guerre des véhicules à la Wehrmacht et aux
alliés, finançant dès les années 1930 le parti nazi, antisémite militant… Une
inspiration pour Musk et de la « provocation », seulement ? Ce
n’est pas dans Valeurs actuelles ou la presse Bolloré qu’on a
lu ça, mais dans le Monde. Provocant, non ?
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