Le premier
ministre a parlé de submersion. À en croire Florence Bergeaud-Blackler, auteure en
2017 d’un livre appelé le Marché halal ou l’invention d’une tradition,
anthropologue tout de même, ce qui devrait donner à penser qu’elle ne dit pas
n’importe quoi, le vrai problème est ailleurs. C’est le marché, elle y revient
dans une tribune d’une page dans le Figaro, des produits halal ou
prétendus tels.
Car « la
norme halal opère une limitation de la commensalité et de la convivialité. Une
normalisation sexuelle de l’espace et du travail. Les hôtels et les plages
halal, les boycotts et les « buycotts » sont des pratiques qui visent
à ériger des pratiques halal dans des sociétés sécularisées de plus en plus
charia-compatibles ».
Et donc, le
marché halal peut-être l’instrument d’un « jihad économique, (…) dans
le but de constituer et renforcer la communauté musulmane et de renforcer ses
valeurs en conformité avec les principes de la charia ». Et que dire
du couscous et du PSG, des McDo, du chinois et du japonais du coin ?
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