jeudi 16 janvier 2025

« Quand le Figaro envoie Patrick Boucheron à la guillotine », le billet de Maurice Ulrich.



Il pourrait en être flatté. Deux pages dans le Figaro pour l’historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, l’un des concepteurs de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques et directeur, en 2017, de l’ouvrage collectif Histoire mondiale de la France.

Ça lui avait valu pour Alain Finkielkraut le titre de « fossoyeur du grand héritage français », Éric Zemmour l’accusant de « dissoudre la France en 800 pages ». Des références. Le Figaro, qui s’est employé à dénicher les propos de « ceux qui refusent de baiser l’anneau du nouveau pape de la gauche intellectuelle », y revient.

Patrick Boucheron est aujourd’hui « le conteur d’un nouveau récit national, égalitaire, métissé, progressiste – et un peu mégalo ». Et surtout, « comme un pied de nez à la Cinéscénie du Puy du Fou qu’il accusait dans l’Obs de célébrer « une conception étriquée de l’Histoire de France réduite à quelques chromos surannés, il a donc guillotiné Marie-Antoinette en direct devant un millier de téléspectateurs ». Un crime de lèse-majesté. Qu’on lui coupe la tête.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LE FIL DES MOTS.

Au fil des mots se tissent les pensées et sa main caresse le passé, Il sent sous ses mains glacées la chaleur d’un souvenir blessé. Quand le...