Ce n’est pas le père Noël, mais Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, qui
fait cette annonce à la une du Parisien dimanche : « En
2025, les prix devraient être stables. » Ça ne coûte rien de le
dire, mais ça semble justifier deux pages pour une rencontre avec les lecteurs.
« Costume bleu marine sur pull à
col roulé, il arrive, détendu, un peu en avance sur l’horaire. » Il est visiblement heureux,
écrivent les journalistes, « de décortiquer devant nos lecteurs ce
qui fait le modèle Carrefour ». Et il le fait. « Votre
rémunération a fait polémique, risque tout de même Anne, « seriez-vous
d’accord pour encadrer les écarts de salaire au sein d’une entreprise entre les
salariés et le PDG ? ».
« Ce n’est pas une question taboue,
la mienne est fixée par le conseil d’administration. » Mais encore ? « Ma
responsabilité est de faire progresser la rémunération moyenne dans
l’entreprise. Celle d’une caissière chez Carrefour est 30 % supérieure au
Smic. » Et la sienne était pour 2023 de 4,5 millions
d’euros, plus 5,3 millions en actions. Quelle était la
question ?
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