Il a l’air sacrément content, Manuel Valls, sur la photo prise juste après
sa passation de pouvoir. Deux ans ministre de l’Intérieur, puis une dizaine
d’années à ramer çà et là, jusqu’à se porter candidat à la mairie de Barcelone,
avec l’insuccès que l’on sait. Donc le revoilà ministre et visiblement heureux.
François Bayrou a fait, nous assure-t-on dans le Figaro ou le
Monde, le choix de l’expérience, laquelle selon Confucius est une
lanterne qu’on s’accroche dans le dos pour voir le chemin parcouru
Et quel chemin ! Qui peut, par exemple comme Élisabeth Borne, se
prévaloir d’une telle liste de 49.3 ? Vingt-trois en un an et sept mois à
la tête du gouvernement, essentiellement pour faire passer une réforme des
retraites rejetée par plus des deux tiers des Français. Mais le
Parisien et les Échos, tous deux du groupe LVMH, à
croire qu’ils se sont passé le mot, partagent en une la même analyse :
c’est une équipe de « poids lourds ». Avec ça, que vogue la galère,
si elle ne coule pas…
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